Bee: Ouvres ton cœur et tu verras le monde de ses milles couleurs [FINISH]

Nom : Fukkatsu
Prénom : Chad
Surnom : Bee. Mais j'autorise parfois d'autres personnes à m'en trouver d'autres.
Âge : 21 ans
Camp : monstre
Race : humaine
Groupe : civil humain
Métier : top-modèle.

Dame nature a décidé de me créer sans pouvoir, je m’accepte donc ainsi.

Aussi douce qu’une caresse, c’est Chad. Une jeune fille n’aimant que semer l’harmonie sur son passage et bercer son entourage d’amour et de générosité. Le sourire, première marque de bonheur à ses yeux bleuâtres, tendre la main est autre geste bien plus affectif selon elle et malgré ça, c’est ce qu’elle fait avec chaque personne de cette terre. Chad est une jeune fille douce et qui ne rêve que d’harmonie et de cohabitation avec tous, les êtres de ce monde, l’amour, c’est ça la clef de la paix à ses yeux…
-Fin de la plaisanterie les gens ! Un étranger qui parle à ta place, c’est vraiment l’angoisse ! Tu me vois dans cet état, c’est que je suis malade et franchement, si un jour cela m’arrive, faut pas s’étonner si je me casse. Maintenant je vais vous montrer avec moi, comment ça se passe !
J’te mets un C ! Cassante, je suis. T'étonnes même pas si je te balance la vérité en pleine poire, je n’aime pas devoir m’étouffer en gardant quelque chose concernant mon interlocuteur en moi, même si ça fais mal, j’te cacherai rien, méchant ou pas, même si tu deviens froid. La méchanceté, ça me connaît, lorsque je vois les réactions des autres outrés ou attristées, c’est tellement drôle que j’en pleurerai. Maintenant, j’te mets un H ! Haineuse, c’est ce que je suis. Je vais te confier un secret : les humains, je ne les aime pas, mais alors pas du tout. Ils peuvent bien crever main dans la main ou souffrir jusqu’à la fin, je m’en fiche complètement. De plus, les voir souffrir, c’est parfois amusant voir hilarant ! Okay, je suis une humaine, mais dans l’âme, je ne suis pas certaine. Ne me cherche pas, sinon elle augmentera, ma haine et je crois que si tu en es victime, tu en souffriras, et j’en aurais presque de là peine,* ouin ouin !*
A présent, prends-toi un A ! Adorable ? *rit* Nan, je sais que t’y pensais mais ce n’est pas ça, audacieuse. L’audace, ça me connaît. Insolente, je n’ai aucune limite, ni aucun obstacle, tu essayes de m’empêcher d’avancer ? Je te tacle. N’essaies même pas de provoquer plus grand toi, c’est moi qui fais la loi. Tiens, j’aurais bien dit, arrogante ou encore apaisante, mais finalement, je suis bien plus amusante ! Et maintenant, je finis avec un D ! Dure, directe, diabolique, désintéressée, c’est ce qu’est mademoiselle la cinglée. On me dit souvent « va te faire soigner « ou « plus tard, tu vas en baver » mais ce que vous n’avez pas compris, mes amours, c’est que c’est votre vie qui va chuter, ne me cherche pas, me dérange, ne me fatigue pas ou tu vas comprendre le sens de « se faire empaler » Alors, les microbes, prêts à jouer ?

Papa ? Pourquoi les monstres ils sont pas gentil ?
-Tout comme les humains, il en existent des bons et des mauvais mais il ne faut pas généraliser, tu comprends ?
-Mais dans mon livre, ils sont méchant…
-C’est parce que les humains n’aiment pas spécialement les monstres..
-Et pourquoi ?
-Je n’en sais rien et puis tu comprendras plus grande, dors maintenant, mais n’oublie pas, les monstres ne sont pas tous méchants.

Avec la tête, je dis oui à mon papa. Papa ne mentait jamais et papa n’aimait pas mentir, donc papa disait la vérité. Alors, je croyais papa. Dans la fenêtre, je voyais le ciel, il était tout foncé et je me demandai : les humains ont-ils l’âme aussi foncée que le ciel ? Tout à coup, je m’endormis avec la question toujours dans la tête et les derniers mots de papa.
***
-Chad ! Tu viens avec nous à la piscine ?
-Nan désolée les gars, j’ai autre chose à faire !
Quand ils finirent par s’éclipser, je décidai de remonter dans ma chambre, l’esprit tourmenté. Depuis quelque mois, je ressentais comme une réticence à l’égard de mes camarades en moi, c’était étrangement épuisant et je ne pouvais rien y faire. Jour après jour, je la sentais augmenter et pourtant, rien qui peut me donner l’envie de m’éloigner d’eux se faisait, je ne comprenais pas. Ils étaient toujours aussi gentils avec moi, agréable et ne me lâchai pas malgré que je les repousse, même si ce n’était pas méchamment, il y avait quelque chose qui clochait. C’est ça grandir, Bon dieu, ce que c’est crevant tout ça, mon cerveau ne supportera jamais éternellement toute ce remue-méninge, je n’ai que 12 ans. On va finir par me retrouver le crâne explosée dans ma chambre si ça continue comme ça. En y repensant, récemment, j’ai vu quelqu’un que le pourrai qualifier de monstre, c’était surprenant. Un hybride, je pense. Il était grand, droit et la tête haute et malgré les regards que l’on lui lançait, il ne semblait pas en être affecté. Ah les gars comme ça, moi, j’en voudrais un comme petit ami tien ! Genre, fier de ce qu’il est quoi, trop classe, mais malheureusement, je n’étais pas prête de sortir avec un mec avec des parents si lourd et un possessif. Au départ, je pensais que c’était parce qu’ils n’aimaient pas me voir avec des garçons, mais, avec une fille, c’était encore pire. Pas moyen de vivre sa vie tranquille avec eux, ce n’est pas drôle, mais alors pas du tout. Espérons que la vie me réserve un superbe avenir, sinon, je craque.

***
-Arrêtez ça où j’appelle mon père et vous allez avoir chaud aux fesses !
C’état le pompon. S’en prendre à un être vivant d’une autre race sous mes yeux, nan mais qu’est-ce qu’il ne va pas chez ces crétin ? Ah je viens de le dire, ils sont crétins. Mon père est un homme très important, alors pas étonnant que les deux autres gugusses soient partis en courant, bon après ‘avoir insulté bien évidemment mais ils sont partis, c’est déjà ça non ?
Le gamin, enfin heu non, il est légèrement plus jeune que moi, me regardait avec un regard décontenancé
-Hé ça va, ce n’est pas parce que je suis humaine que je vais botter ton joli petit derrière !
- Pas la peine de m’aider, je sais me défendre.
Dit-il à moitié à terre.
Nan sans rire, c’est quoi cette mauvaise foi ? Finalement, il me remercia quand même et l’on discuta un peu. Pas méchant, pas désagréable, pas froussard finalement. Comme quoi, il existe des victimes qui ne sont pas forcément innocentes et naïves, c’est déroutant mais amusant. On finit par se quitter, autant pour ma survie que pour la sienne, nan parce qu’il est 23 heures et je devrais dormir, demain contrôle ! Punaise, ce que je déteste le collège, c’est hallucinant comment on bosse comme des malades. L’avenir, c’est loin, alors ralentir la cadence ne ferai pas de mal. Enfin bon, au lieu de me plaindre, je devrai surtout prier pour revoir l’autre énergumène, parce qu’il ne m’avait pas dit si l’on se revoyait un jour et je l’avoue : ne pas le revoir serait juste trop pas cool.

***
C’est bon.
J’arrête les études. Hé ouais, la petite Chad n’en fait, à présent, qu’à sa petite tête. Depuis un moment, l’idée d’arrêter les cours m’était venue à l’esprit, pourquoi ? Tout simplement parce que les humains me soûlent. Ouais, j’en ai ma claque de ces petits crétins qui se permettent de me dicter les lois. Mes parents sont d’accord et en sont même heureux alors elle n'est pas belle la vie ? Désormais, je vais consacrer mon temps à ma carrière de top-modèle. Pas que j’ai envie d’être une star, non. J’ai envie de me faire plaisir et ça, c’est carrément du pur plaisir. Toutes ces guerres politiques et tout ça, ça me fatigue un peu, j’ai besoin de vacances. Des vacances de longues durées. Ma petite vie de pauvre adolescente fourrée dans des affaires qui ne la regarde pas est réellement lassante. J’ai envie de me laisser dorer au soleil, chevaucher des vagues indomptables et me trouver quelqu’un… Ah non, ça ne s'est carrément pas possible avec ces parents qui m’emprisonnent comme si j’étais une vulgaire petite chose comme un hamster. Sauf qu’un hamster ne peut pas vivre dans la nature, moi justement, je ne peux pas vivre emprisonnée, on est donc bien différent. M’enfin, peut-importe, je peux me plaindre, mes parents ne m’écouteront jamais et c’est tellement agaçant de le savoir et de ne pouvoir rien y faire. Vivement que je puisse voler de mes propres ailes un jour. Et peut-être qu’un jour, je retrouverai celui que j’ai sauvé il y a quelques années. Du moins, je l’espère. ***
-Chad, peux-tu m’expliquer pourquoi as-tu fais ça ? Était-ce une pulsion ou une simple envie ?
-Une simple envie.
Es-tu consciente de ton acte ?
-Ouais.
Le psychologue de Chad me lançait un regard plus ou moins inquiétant et retournai son attention sur ma fille. Je ne comprenais plus ce qui lui passait par la tête. Qu’est-ce qu’il lui avait pris de frapper un homme sans la moindre raison dans la rue ? Je ne la comprenais pas, je ne la comprenais plus. Son sourire, s’allongea toujours un peu plus et ses yeux vitreux fixaient son médecin qui essayait tant bien que mal à savoir ce qui se passait en elle. Elle se mit à taper de la main sur son fauteuil et à croiser plusieurs fois ses jambes, comme si elle en avait marre d’attendre. Mais attendre quoi ?

-Avait-il fait quelque chose te déplaisant ?
-Il me regardait de travers ce petit imbécile.
-Seulement cela ?
« Seulement ? »
Elle se rapprochait du médecin, le visage serré affichant toujours ce sourire aussi louche qu’elle à cet instant et l’observai un instant :
-C’est ça qui me déplait chez vous, les humains, un regard peut signifier toute sorte de chose et celui-ci me rabaissait.
-Si tout le monde pensait ainsi, le monde courrait à sa perte.
-Parce que ce n’est pas déjà le cas avec une espèce aussi stupide que la notre ?
Elle levait la tête au ciel, le regard toujours aussi vide, en se mordillant la lèvre tout doucement et en tapant de plus en plus fort de la main.
-Vous savez, je pense que le monde à besoin d’un grand nettoyage. Enlever la saleté de ce monde pour qu’il brille et sois propre à nouveau et malheureusement pour vous, les humains font partie de cette crasse qui pourri notre cher monde.

Un silence glacial régnait à présent dans la pièce, je commençai à avoir peur, pourquoi pensait-elle ainsi ? Était-elle malade ? Non, je savais très bien qu’elle ne l’était pas, il y avais autre chose.
Soudain, elle se mit à rire aux éclats avant de nous sourire tranquillement.
-Je plaisante voyons, je suis humaine et je pense que la terre à besoin d’être comme nous.

Le médecin sourit et moi, je me détendit, les battements de mon cœur ralentirent et le malaise finit par disparaître.
-Enfin, j’espère…

Prénom : Alex ♥
Surnom: J’ai trop la flemme de réfléchir !
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Des remarques ?: aucune mise à part que ce forum est très attirant.
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